par Sébastien Celeri, Conseiller et Président 2017-2021
« il y a des architectures qui crient et d’autres qui chantent ».[1]
L’architecture de Jean-Christophe Quinton est de celles-ci.
C’est un chant à trois voix, d’un versu cinarchese bien à toi, qui fusionne, l’homme, le monde et la matière que tu transformes en pièces, plans et formes qui sont autant de symboles et de messages. Ce chant, cette architecture, révèle le monde dans lequel elle s’inscrit, elle se « situe » et elle le restitue d’une autre manière à nos yeux.
C’est aussi une architecture qui parle. Calmement, elle nous parle de vérité, celle de la forme et de la matière.
Tu as dit « on naît deux fois, à la vie et au monde ».
Victor Hugo écrivait « on naît deux fois, à la vie et à l’amour ».
Ne serait-ce pas la même chose finalement ?
De l’amour, il y en a dans les dessins par lesquels tu captures la beauté du monde que tu parcours, de Vico à Corte, de l’Asie à l’Italie.
De l’amour, il en faut pour parler comme tu le fais de cette architecture, discipline, comme tu le dis, « créatrice d’altérité ».
Il en faut surtout pour transmettre ce message et l’enseigner, car tu te dis toi-même « autant architecte qu’enseignant ».
Cette architecture chante, nous parle, nous touche, et toi Jean-Christophe tu nous la fais aimer.
[1] Ivry Serres, « par les temps qui courent », France culture, 8/12/2022
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