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- La transition écologique en 6 interviews

"Il faut cesser de penser la transition écologique en silo, activité par activité. Et l'architecture concentre toutes les thématiques qui se posent pour la transition écologique au niveau du territoire. Nous avons besoin d'exemples de bonnes pratiques et de mieux évaluer les expérimentations."
"Le ciment et le sable sont devenus des matériaux précieux, il faut les utiliser uniquement quand on ne peut pas faire autrement. Pour le reste il faut utiliser d'autres matériaux, à partir de terre crue ou de fibres végétales. La France est très en avance sur l'isolation en paille, car la filière a su se fédérer et créer des documents professionnels."
"Les architectes sont interpellés au niveau de l'innovation, cela passe par de la recherche. Il faut montrer que les architectes sont des acteurs de la recherche et de l'innovation."
"Nous vivons des crises majeures : crise climatique, crise des ressources, crise sociale. Nous devons nous engager pour une architecture plus écologique. L'architecte doit convaincre le maître d'ouvrage, faire évoluer les pratiques, retrouver des savoir-faire oubliés. Les défis sont incroyables, mais les opportunités aussi."
Alors qu'il y a une attente massive pour l'écologie, il est temps de traduire ces enjeux dans les politiques du quotidien et "c'est un des rôles des architectes de prendre le lead de la mobilisation citoyenne pour l'écologie"
"La transition écologique, c'est aussi le social. Si on ne prend pas en compte le social, les gens vont trouver des solutions moins chères pour eux mais défavorables à l'écologie. La question du sociale est corrélée à la question des risques environnementaux."
Jean JOUZEL, climatologue, parraine la Plateforme Transition écologique
ARCHITECTE ou société d’architecture
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Commentaires
Restaurer l'architecture
Restaurer l'architecture historiques des temps où l'on construisait 100% écologique est déjà un acte 100% écologique, même si on utilise un peu d'électricité et de pétrole pour faciliter l'extraction la taille de pierre ou tailler une charpente, et un peu de chimie pour des résines parfois, conserver évite plus de 95% de production de matières premières, de coltinage, ou d'assemblage pour créer des volumes habitables.
Reste la question du confort thermique et respiratoire pour les habitants des MH qui le souhaitent. Quelle recherche scientifique référente donne une certitude sur "isoler un mur de donjon d'1m,20". Le CSTB est payé par les fabricants sur des produits rapportés, les VMC, les chauffagistes, ce qui exclut toute vérité sur le sujet de la vraie performance du bâti massif ancien. Le calcul est théoriquement erroné avec 5 inconnus donc équations non résolvables (lambda non linéaire en mesure réelle). Donc s'agiter juridiquement et médiatiquement n'est pas suffisant pour acquérir de certitudes efficaces, si ce n'est faire comme pour l'archi moderne de faible épaisseur et échouer à réhabiliter, en créant des désordres identiques au ciment d'étanchéité, détruisant les murs.
Quand les ministres divers financeront ce type de vraie étude scientifique ?