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Je démolis un bâtiment qui abrite des espèces protégées. Que dois-je faire ?

Le renouvellement du cadre bâti impose çà et là des déconstructions, avec ou sans reconstruction. Des solutions existent pour protéger les espèces inféodées au bâti lors de ces chantiers, comme la loi y oblige. 

Publié le
, mis à jour le
27 mars 2025
Démolition de bâtiment

Démolition de bâtiment

Adobe Stock

La destruction d’un bâtiment est toujours synonyme de destruction d’habitat pour les humains, mais parfois aussi pour les animaux qui y vivent. La loi impose la protection des espèces inféodées au bâti comme les martinets noirs, les hirondelles de fenêtre, les moineaux domestiques ou les chauves-souris lors de ces chantiers (article L.411-1 et suivants du code de l’environnement). 

Les règles générales à suivre par les architectes pour prendre en compte la biodiversité dans les projets sont présentées dans une fiche technique publiée conjointement avec la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO). Cette fiche fait partie d’un guide présentant : 

  • Les éléments à prendre en compte dans un avant-projet
  • Comment éviter les délais sur un chantier
  • Comment recruter des entreprises qualifiées
  • Quelles solutions techniques déployer

Mais il existe aussi des solutions destinées à la démolition plus spécifiquement. L’ANRU a pu en mettre en place sur le site pilote de Liévin, près de Lens dans le Pas-de-Calais, où un programme de renouvellement urbain a conduit à la démolition de 8 résidences. 

Une étude du site a constaté la présence de dizaines de nids d’hirondelles de fenêtre, de quelques nichoirs de martinets noirs et de moineaux domestiques. Les mesures d’évitement des dommages ou de réduction étant limitées dans le cadre d’une démolition, le bailleur a fait appel à la LPO locale pour l’assister dans le développement de mesures de compensation. 

Elles ont conduit à :

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