Sites classés, les ABF alertent François de Rugy

Pour le gouvernement, il s’agit d’une mesure de simplification ; les autorisations de travaux sur site classé ne devraient dorénavant plus être prises au niveau national, mais par le préfet départemental.
Risque de pression et de prédominance d’intérêts économiques immédiats, s’inquiète l’ANABF qui rappelle que les sites classés sont des territoires d’exception. « Ils ne recouvrent que 2% de la surface nationale, et par définition nécessitent une attention plus précise et plus exigeante que sur le reste du territoire ». La procédure actuelle issue de la loi du 2 mai 1930 constitue « une garantie que tous les sites de France soient traités avec le recul et la distance nécessaire, de manière équitable, parce qu’il s’agit d’une reconnaissance nationale de leur intérêt général ».
>> Lire ci-contre le courrier de l’ANABF
- Publié le 03.03.2021 - Modifié le 03.03.2021
- Publié le 01.03.2021 - Modifié le 02.03.2021
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En accord total avec le courrier de l'ANABF, même sans connaitre tous les aboutissants.
Faisons confiance à priori aux ABF plus qu'à des préfets déjà souvent incapables de remplir leurs rôles premiers.
Les ABF sont actuellement les seuls remparts qui nous restent contre les pressions diverses (politiques, maitres d'ouvrages,.....); ils ont à priori le recul, la connaissance, la qualification et l'absence d'intérêts.
Ou bien alors décrétons que rien n'a d'importance en architecture, comme une forme de lacher prise, c'est un choix presque philosophique à faire; personnellement je n'ai pas d'à priori, mais il nous faut être cohérents, si nous lachons prise, il faudra apprendre à lacher nos propres intérêts, convictions, envies de bien faire......pour juste faire de la "construction" ...