Malgré la crise, l’insertion professionnelle des jeunes architectes reste stable

Le ministère de la Culture et de la Communication vient de publier une étude qui mesure les effets de la crise économique sur l’insertion professionnelle des diplômés.

Le ministère de la Culture et de la Communication vient de publier une étude qui mesure les effets de la crise économique sur l’insertion  professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur Culture (architecture, arts plastiques et spectacle vivant), trois ans après l’obtention de leurs diplômes.

Les résultats de cette étude se croisent bien avec ceux publiés par le Conseil National dans Archigraphie pour les architectes inscrits au tableau : Ainsi, trois ans après leur entrée sur le marché du travail, 85% des architectes exercent une activité centrée sur leur cœur de métier : 71% bénéficient d’un emploi stable, sont salariés et rémunérés à hauteur en moyenne de 23900 euros net annuels en 2014 et plus d’un quart (29%) exercent leur profession à titre libéral. C’est néanmoins à partir de 2012 que les effets de la crise se font sentir : de 89% de 2009 à 2011, le taux d’activité passe à 85% en 2012 tandis que le taux de recherche d’emploi s’accroît plus particulièrement pour les femmes (15% en 2014 contre 11% pour les hommes) et les architectes diplômés d’Etat par rapport aux titulaires d’une HMONP qui sont aussi mieux rémunérés.

Pour ceux exerçant dans le secteur de l’architecture, 90% d’entre eux se consacrent à leur cœur de métier, la conception des projets et la moitié  assure le suivi de chantier.  En parallèle ils n’hésitent pas à investir les champs de la réhabilitation et de l’entretien (32%), de l’urbanisme (18% et de l’architecture d’intérieur (17%) et de l’assistance à maîtrise d’ouvrage (12%).

 

L’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur Culture

Anne Darras

coll. « Culture chiffres » décembre 2015 – Ministère de la Culture et de la Communication département des études, de la prospective et des statistiques

Publié le 25.01.2016 - Modifié le 25.01.2016
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Pour ma part, mon insertion dans le monde professionnel n'était pas facile. Au départ, j'espèrais faire les esquisses des gratte-ciels et des musées, apparaître dans des magazines à propos d'architecture, le rêve de tout architecte. Finalement, mon travail actuel consiste à faire de petits travaux à l'instar de faire des dalles de beton, de la décoration ou bien d'aménagement intérieur, 

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