Le recours obligatoire à l'architecte

La position de l’Ordre et celle des services de l’Etat tient à considérer que tout projet d'extension d'une construction existante déjà supérieure à 150 m² doit fait l'objet d'un recours à l'architecte s'il entre dans le champ d'application du PC.
Ainsi, au-delà de 150m² d’existant, le critère de recours à l’architecte tient à la nature de l’autorisation d’urbanisme :
- s’il s’agit d’une déclaration préalable, alors il n’y a pas de recours obligatoire à l’architecte,
- s’il s’agit d’un permis de construire alors le recours à l’architecte est obligatoire
Cette position avait été initiée par le ministère du Logement en 1998. Réponse publiée au JO le 06/04/1998 : lorsque la modification porte sur un bâtiment dont la surface hors œuvre nette actuelle est supérieure audit seuil, le recours à l'architecte est obligatoire quelle que soit la surface de l'extension projetée, sauf s'il s'agit de travaux exemptés de permis de construire en application de l'article L. 422-1 du Code de l'urbanisme (l’article était toutefois rédigé de manière sensiblement différente).
Par ailleurs, une instruction récente de la DDTM du Calvados (en PJ) sur le recours obligatoire à l’architecte, reprend cette position pour les constructions existantes déjà supérieures à 150m².
Merci au service juridique du CNOA pour ces précisions.
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Bonjour, Etant architecte à mon compte et travaillant seul, les permis de construire ou le recours obligatoire à l'architecte ont lieu car l'existant fait déjà plus de 150m² (SP) et ou le projet fait plus de 40m² (zone U) sont assez rare. Il conviendrait de commencer par s'attaquer au lobby des CMIstes afin de continuer à abaisser ce seuil. Si un jour on veut améliorer la qualité de nos lotissements français, c'est la première chose à faire car aujourd'hui, très peu de maison de lotissement sont construites par des architectes. DPA défend les architectes pour abaisser ce seuil à 0m².