Le Prix Femme Architecte 2016 pour Véronique Joffre

L’ARVHA, Association pour la Recherche sur la Ville et l’Habitat, a lancé en 2015 la troisième édition du « Prix des femmes architectes » avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, du Ministère des Familles, de la Santé et des Droits des femmes, de la Ville de Paris, du Conseil National de l’Ordre des Architectes et accueilli à Paris par le Pavillon de l’Arsenal. Pour le Prix 2016, l’ARVHA reçoit également le soutien de BNP PARIBAS Real Estate, Ciments Calcia, Rockwool, Technal, Unibail Rodamco.
En 2016, le prix a remporté un très grand succès avec 170 femmes architectes candidates qui ont présenté 768 projets. Le jury international, présidé par l’architecte autrichienne Andrea KLIMKO, a attribué trois prix et une mention spéciale et une nomination :
Prix 2016
- Prix Femme Architecte : Véronique JOFFRE
- Prix Œuvre originale : Tania CONCKO
- Prix Jeune Femme Architecte : Amelia TAVELLA
- Mention spéciale pionnière : Eliane CASTELNAU
- Nomination prix Femme architecte : Ingrid TAILLANDIER
En 2016, plus de 400 personnes étaient présentes le 12 décembre 2016 à la cérémonie. Madame Florence ROSSIGNOL Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes, nous a fait l’honneur de sa présence.
Ce prix a pour but de mettre en valeur les œuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s’inspirer des modèles féminins existants, et d’encourager la parité dans une profession à forte dominante masculine.
Comme en 2015, trois prix ont décerné en 2016 :
- Une œuvre originale réalisée par une femme architecte,
- Femme architecte primée pour ses projets réalisés – 3 à 5 ouvrages construits,
- Jeune Femme architecte de moins de 40 ans primée pour ses projets – 3 à 5 projets réalisés ou non.
En 2016, La compétition a été ouverte du 1er juin au 30 septembre. Le jury s’est réuni le 28 octobre 2016 pour désigner les lauréates de chaque prix. Il est composé de représentants de l’Ordre des Architectes Français, Elizabeth GOSSART conseillère du CROA Nord-Pas de Calais, des lauréates du Prix 2015, Corinne VEZZONI, Nathalie REGNIER KAGAN, Véronique DESCHARRIERES, Vanessa LARRERE de Oeco Architecture, de Olivia SCHIMEK HICKISCH architecte autrichienne membre fondatrice du Women in Architecture de Linz et seule femme élue à la chambre des architectes autrichiens, Teresa BORSUK architecte anglaise lauréate en 2015 « Woman Architect » Architect’s Journal ( UK), de la Présidente du Jury, Andrea KLIMKO, architecte slovaque Fondatrice de Women Architecture en Slovaquie et membre du RIBA, exerçant et installée à Londres, au Caire, à Doubaï et à Bratislava .
>> Pour en savoir plus : http://www.femmes-archi.org/
- Publié le 20.03.2023 - Modifié le 20.03.2023
- Publié le 14.03.2023 - Modifié le 15.03.2023
- Publié le 14.03.2023 - Modifié le 14.03.2023
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- Publié le 14.03.2023 - Modifié le 14.03.2023
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Le projet est magnifique.
C'est un très beau projet d'architecte.
Aussi de grace, que l'ordre ne participe pas à la stigmatisation des femmes par ce prix qui leur est spécifiquement dédié.
Nous sommes égales, non différentes et devons à ce titre concourir aux mêmes titres sans distinction . Sinon, nous restons à part, exellentes certes, ce prix le prouve, mais dans notre domaine restreint. ( et on se félicite de la présence de la minsitre de la famille à la remise du prix !!!!)
L'EGALITE se conquiert par L'EGALITE.
une femme architecte en exercice depuis près de 30 ans !
Parfaitement d'accord avec le commentaire ci-dessous. Le projet est très beau, mais la guéguerre des sexes prônée par ce Prix est détestable. Elle rabaisse les hommes (tellement méchants qu'il faut les contrer et les éliminer d'avance d'une distinction professionnelle), les femmes (celles qui s'y prêtent ceomme celles qui s'en affligent) et les architectes, lesquels seraient supposés se passionner pour la suprématie d'un sexe sur l'autre.
Or non.
Le conseil de l'Ordre manque cruellement de sagacité en se prêtant à ce travail de sape de l'égalité professionnelle et intelectuelle entre femmes et hommes.
Imagine-ton le Conseil supérieur de la Magistrature applaudissant à la création d'un Prix de l'homme juge, sous prétexte que 80% des effectifs sortis de l'Ecole de la magistrature sont des femmes, et qu'il faut donc rabaisser cette majorité féminine trop visible par une distinction primant exclusivement des juges hommes en tant que tels ? Inepte, n'est-ce pas ? Cette ineptie est à l'œuvre avec le concept navrant de "Prix de la femme architecte".