L’union Sociale pour l’Habitat prépare-t-elle le mal-logement de demain ?
L’union Sociale pour l’Habitat prépare-t-elle le mal logement de demain ?
En participant à la démarche lancée fin 2013, par Cécile Duflot « Objectifs 500 000 logements », l’ensemble des acteurs du cadre bâti s’est engagé, pour répondre à la crise du logement, à trouver des solutions pour construire plus, moins cher, plus vite et surtout mieux !
Les architectes y ont activement contribué et ont fait des propositions visant à la simplification des normes et à la préservation d’une maîtrise d’œuvre indépendante, condition sine qua non d’une production qualitative.
Mais certaines organisations, les bailleurs sociaux en particulier, n’hésitent pas à proposer des solutions alarmantes pour la qualité du logement : typologies standardisées, groupement des commandes sans considération du contexte urbain…
Les architectes s’opposent fermement à une vision à la fois dépassée et hasardeuse du logement qui prône un retour à une politique des modèles qui a montré largement ses limites par le passé et conduirait, si elle était mise en œuvre, à une multiplication de produits banalisés et répétitifs, réduisant l’intervention architecturale à son strict minimum.
Le logement social est le premier levier d’une politique dynamique de mobilisation pour l’ensemble du secteur du logement. Répondre à la demande et à la cherté des prix ne peut passer par des solutions préfabriquées « lowcost » qui ne feront qu’exclure davantage les mal logés.
Redonnons à l’habitat social les qualités d’innovation, de diversité et de valeur exemplaire qu’il mérite !
La Présidente du Conseil national
Catherine JACQUOT

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