Grand débat : voici les propositions des architectes !
A l’occasion du grand débat national lancé par le gouvernement, le Conseil national de l’Ordre a invité architectes, professionnels et citoyens à s’exprimer sur les sujets touchant plus particulièrement l’architecture et le cadre de vie.
Ce débat s’est déroulé en ligne entre le 8 février et le 15 mars et il est aujourd’hui clos.
Des contributions comprenant plus de 1500 propositions ont été reçues et sont toutes disponibles sur le site Grand-debat.archi.
Le Conseil national a effectué un travail fidèle et exhaustif de recensement, d’analyse, de classement, de regroupement de propositions similaires, pour aboutir à un Cahier de propositions contenant plus de cent cinquante entrées accompagnées de verbatim.
Le Conseil national publie également un document de synthèse dans lequel il retient pour sa part de ce débat une vingtaine d’axes majeurs.
Le Conseil national a adressé cette restitution à la mission du grand débat national le 18 mars (date de sa clôture officielle).
Il la remettra également dans les prochains jours aux membres du gouvernement en charge de ce grand débat national, ainsi qu’au ministre de la Culture.
Cette consultation d’une ampleur inédite dans la profession fait ressortir de nombreuses attentes et notamment une préoccupation très forte en matière de transition écologique.
Le Conseil national de l’Ordre remercie chaleureusement toutes celles et tous ceux qui ont participé à ce débat en livrant leurs témoignages, leurs arguments et leurs propositions !
>> Téléchargez ci contre le Cahier de propositions et le document de Synthèse

- Publié le 30.05.2023 - Modifié le 31.05.2023
- Publié le 30.05.2023 - Modifié le 31.05.2023
- Publié le 25.05.2023 - Modifié le 25.05.2023
- Publié le 24.05.2023 - Modifié le 24.05.2023
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L’Ordre a décidé une fois de plus de n’écouter que ce qui arrange certains.
Pour le Thème « FINANCER », il ne retient que des principes de dépense de fonds publics (subventions, TVA en moins, réglementer encore…) alors que l’Etat ne cherche que des moyens de la diminuer. La contribution des architectes va donc, à mon sens, finir en grande partie au panier.
J’avais fait les propositions suivantes (je n’en rappelle ici que les titres), aucune ne figurant dans le compte-rendu final :
- Sans aide publique, des équipes agréées pour ces travaux (= M° d’œuvre + artisans ou entreprises) doivent travailler ensemble à chercher les moyens de rendre rentable, en coût global, chaque opération de réhabilitation
- Impliquer enfin réellement les banques dans la transition écologique
- Interdire définitivement les démarchages trompeurs qui absorbent les budgets des ménages, souvent en pure perte
J’ajouterai : remplacer tous les états majors des organisations et commissions en rapport avec la rénovation, en particulier M. Philippe Pelletier, président actuellement du Plan Bâtiment Durable, et avant de tous les organismes similaires à appellation variable, qui ont tous brillé par leur inefficacité.
Rappel de l’étude de l’ADEME : en octobre 2018, l’Ademe a dévoilé les résultats d’une enquête réalisée auprès des Français qui ont rénové leur logement. Intitulée TREMI, l’étude révèle qu’entre 2014 et 2016, 5,1 millions de ménages ont réalisé des travaux pour un coût moyen de 11 750 €. Si 83% d’entre eux estiment avoir amélioré le confort thermique de leur logement, l’Ademe indique que seuls 25% des travaux ont eu « un impact énergétique significatif ».
Il semblerait que l’Ordre ait décidé une fois de plus de n’écouter que ce qui arrange certains.
Pour le Thème « FINANCER », le rapport de synthèse ne retient que des principes de dépense de fonds publics (subventions, TVA en moins, réglementer encore…) alors que l’Etat ne cherche que des moyens de la diminuer. La contribution des architectes va donc, à mon sens, finir en grande partie au panier.
J’avais fait les propositions suivantes (je n’en rappelle ici que les titres), aucune ne figurant dans le compte-rendu final :
- Sans aide publique, des équipes agréées pour ces travaux (= M° d’œuvre + artisans ou entreprises) doivent travailler ensemble à chercher les moyens de rendre rentable, en coût global, chaque opération de réhabilitation
- Impliquer enfin réellement les banques dans la transition écologique
- Interdire définitivement les démarchages trompeurs qui absorbent les budgets des ménages, souvent en pure perte
J’ajouterai : remplacer tous les états majors des organisations et commissions en rapport avec la rénovation, en particulier M. Philippe Pelletier, président actuellement du Plan Bâtiment Durable, et avant de tous les organismes similaires à appellation variable, qui ont tous brillé par leur inefficacité.
Rappel de l’étude de l’ADEME :
en octobre 2018, l’Ademe a dévoilé les résultats d’une enquête réalisée auprès des Français qui ont rénové leur logement. Intitulée TREMI, l’étude révèle qu’entre 2014 et 2016, 5,1 millions de ménages ont réalisé des travaux pour un coût moyen de 11 750 €. Si 83% d’entre eux estiment avoir amélioré le confort thermique de leur logement, l’Ademe indique que seuls 25% des travaux ont eu « un impact énergétique significatif ».